Nos pas s’accordaient comme nos corps la nuit; il me tenait la main; nous étions minces, plaisants, comme des images.
Françoise Sagan – Un certain sourire
Ma vie n’est pas derrière moi
ni avant
Nos pas s’accordaient comme nos corps la nuit; il me tenait la main; nous étions minces, plaisants, comme des images.
Françoise Sagan – Un certain sourire





Demain nuit… c’est l’Italie !!! Je me prépare pour les 3000 photos que j’ai envie de prendre... Je reviens dans une semaine. Ciao !
Il m’arrive souvent ces jours de vivre des instants et de penser “il faut que je n’oublie pas ça quand je serai bien loin”. La pluie sur ma terrasse, la glace que je mangeais sur mon tronc d’arbre, le silence de mes nuits. Je redécouvre mes plaisirs... je ferme les yeux et j’inspire cette odeur de chevrefeuille qui me dit “tu es chez toi, tu es contente”. 

Quand j’ai commencé La Petite Fadette, le mot qui me venait à la bouche était naïve. Peut-être parce’que je venais de lire un livre tout à fait différent, plein d’intrigues et de « préjugés »… Et j’avais l’impression de lire un conte… la campagne, les frères, les taquineries d’enfants… Eh bien, je suis arrivée à la fin, pour découvrir un livre plus subtile que je ne le croyais, un livre où Cendrillon s’avère pour une fine connaisseure de l’esprit humain :
Eh oui…j’ai fini le livre dans un temps récord, car je dois l’avouer, j’avais peur d’un anglais trop prétentieux. C’est le livre parfait pour un après-midi gris, quand la pluie tombe lourde sur la mansarde... C’est le livre qui te donne envie de boire un Earl Grey juste pour entrer dans l’atmosphère... Et c’est le livre que tu lis avec la même ferveur, en sachant dès le début quelle sera la fin.